Boualem Sansal, le poignard dans le dos ! 

On nous accuse de vouer Boualem Sansal aux gémonies parce qu’il a « critiqué » la religion musulmane ! Immense mensonge. Celui qui a soumis au feu roulant de la critique religion et Coran compris est indéniablement le grand Mohamed Arkoun. Nous lui vouons un immense respect.

Non, Boualem ne critique pas, il nous abreuve d’insultes, avec une ignorance stupéfiante. Voilà ce qu’il débite : « L’Islam a tué la culture. L’Islam dénie la dignité humaine». L’Islam n’est qu’un parasite, puisqu’il « est né du judaïsme ». Ce même judaïsme, « qui a fait de l’étude et du débat, sans intention prosélyte, un outil de connaissance. C’est une religion parfaite de ce point de vue. ». « Pour le musulman, il faut haïr le juif, le maudire du mieux qu’on peut. Ça plait à Allah. ».

Oui, ce sont ces balivernes que débite Boualem qui veut nous convaincre que le juif est paré de toutes les vertus, tandis que le musulman n’est qu’un être malveillant. Une méprisante caricature en somme ! Pour corroborer ces jugements à l’emporte-pièce, toute ânerie est la bienvenue. Ainsi, islam, islamisme, terrorisme, culture, toutes ces notions hétéroclites ne sont que différentes facettes d’une même religion ankylosée, perfide et vénéneuse.

Pour ces idioties, l’anthropologie, l’histoire, la sociologie sont proscrites, leurs lumières pulvérisent ces clichés, usés jusqu’à la corde. Serions-nous étonnés, si les thèmes d’un Zemmour sont repris tels quels ? Ce dernier ne s’adresse-t-il pas à lui en ces termes : « Boualem mon ami, combattant de la liberté. » De quelle liberté parle-t-il ? S’agit-il de liberté ou de liberticide ?

Écoutons ce dialogue surréaliste : Boualem affirme : « La France en voie de rapide islamisation. L’islam, qui fera perdre son âme à la France, ne fait que croitre et il balaye tout sur son passage. Islam et terrorisme vont de pair ».  L’autre chantre de la fachosphère, Franz Olivier Giesbert répond tendrement : « Nous avons aujourd’hui la preuve que tu avais raison, cher prophète. » Prophète de quelle cause ? De quelle guerre civile ? De quelle haine contre ces musulmans, accusés de faire de leur fierté un article de foi ?

Pour ces écrivaillons, les Palestiniens, les musulmans, les Arabes ne sont que des objets dénués de droit. Seul le juif incarne la perfection, et il faut se prosterner devant lui !

Boualem se croit tout permis. N’a-t-il pas fait son Alia en Israël ? N’a-t-il pas sangloté devant le mur de lamentation, kippa, repentance et génuflexion à l’appui !

Kamal Daoud qui chiale pour son « frère Boualem » parle des « terroristes palestiniens », qui n’ont d’autres préoccupations que d’exterminer les juifs ! Et ceci, au moment où Gaza est à feu et à sang, sous la férule de la machine israélienne de l’épuration ethnique.

Le régime algérien qui suscite leur haine et celle de la fachosphère, non pas à cause du non-respect des droits de l’homme, comme ils le prétendent, mais par ce qu’il a commis le crime impardonnable.  D’être le chef de file des pays arabes au Conseil de sécurité de l’ONU et dans toutes les instances internationales à dénoncer vigoureusement le génocide israélien.

C’est à cause de cela que Boualem part en guerre contre son propre pays, souhaitant le voir se disloquer au profit d’un Maroc en odeur de sainteté, puisqu’il est en pleine normalisation avec Israël.

Un intellectuel qui urine sur une mosquée, lèche le plancher d’une synagogue, n’est qu’un pauvre hère qui souille mosquée et synagogue !

Tahar Ben Jelloun, qui conspue la cause palestinienne en s’agenouillant devant Israël

Que reste-t-il de ce Tahar Ben Jelloun, qui conspue la cause palestinienne en s’agenouillant devant Israël, pleurant sur son « frère et ami Sansal » ? Il est vrai que l’écriture taharienne interrogeait jadis les signes des mystères de notre âme marocaine. Aujourd’hui, elle n’est que crotte de bique ! Si ce n’est pas le même style, est-ce le même auteur ? Fallait-il que l’extrême droite soit ce marécage fangeux, dans lequel barbotent ces canards boiteux.

Dieu a créé le serpent pour qu’il rampe toute sa vie. Mais, il a créé l’homme pour qu’il se redresse afin de contempler soleil et étoiles. L’écrivain qui adopte la posture du serpent finit par n’avoir d’encre que son venin fatal. Dieu ne s’est-il pas adressé à l’écrivain en ces termes : « Moi, j’ai créé l’homme et la femme. Mais à toi, je t’offre le pouvoir d’insuffler à ce couple infernal amour, ivresse et éthique. »

Ceux qui respectent ce pacte sacré nous donnent fierté et honneur. Mais, ceux qui le transgressent nous donnent la nausée, tant leur décadence morale nous scandalise. Mais, nous misons sur ces enfants de l’aube qui effaceront leurs gribouillages déshonorants.

Jamais l’artifice ne marque, ni ne grave ! Jamais un castré culturel n’accouche d’une création. Jamais un coq châtré ne lance à l’aube un puissant cocorico, saluant le lever du soleil.

Si par malheur l’éminent Gabriel Garcia Marquez avait craché sur sa mère, aurait-il produit ces chefs-d’œuvre qui nous ont fait découvrir ce pan occulté de notre humanité ? 

L’authentique, la fierté d’être soi, la bonté de l’âme, l’esprit glorifiant l’Homme, c’est de cette sève qu’éclot un immortel chef-d’œuvre. Exit, les travestis et les opportunistes.

La noblesse de l’âme n’est pas l’avilissement moral. La fierté n’est pas cette servilité alternant léchage de kippa et crachotement sur le turban du père.

Oh, vous, qui marchez insouciants, faites attention à ces poignards déguisés en plumes, ils ne s’aiguisent que pour s’enfoncer dans le dos de la Umma

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